La mère du golfeur
...j'ai songé, après quelques (nombreuses, je l'avoue) semaines d'inactivité sur ce blog, à lui donner un nouveau départ.
...en commençant par son titre...
...car aujourd'hui, je vous le dis, ce blog pourrait tout aussi bien s'intituler :
"La mère du golfeur"
Je vous l'annonce sollennellement, le virus vient d'être savamment innoculé à mon fils de pas encore tout à fait 10 ans, par son père, le golfeur dont je suis l'épouse.
Tout a commencé par d'innocents cours donnés le samedi matin par son pro, sur un practice bien connu de l'ouest de Paris.
Puis, prenant les choses plus sérieusement en main, l'inscription au cours collectif, avec sa petite soeur quasi-jumelle, d'un grand club parisien, où, aidé d'un pro d'expérience, plus patient et gentil tu meurs, qui ferait aimer le golf à la plus réticente des femmes de golfeur, et qui n'oublie de répéter sans cesse que "le golf est un jeu", la découverte des étendues vertes se fit.
Puis vint la première compétition (qui était également le premier parcours, croyez le ou non...), dans un grand club parisien encore plus prestigieux. Et là, patatra, le petit, dans la zone, nous sort une deuxième place venue de nulle part.
Catastrophe ! me dis-je. Ce petit, innocent, va croire que le golf, c'est facile. Sa mère, moi donc, anxieuse et d'avance dépitée à l'idée qu'à partir de maintenant, il n'allait certainement aller que de déception en déconvenue !! Pourquoi tant de négativisme, me demande-t-on. Ce petit, c'est évident, a "le pur swing". Je ne sais pas ce que c'est, moi, le pur swing, ça fait bientôt 10 ans que je l'ai génétiquement modifié...et que ça ne donne rien de bon. Il faut croire, donc, qu'il ne tient pas de moi, mais bien de mon golfeur de mari, qui vient de trouver, un nouveau petit partenaire, toujours disponible et sous la main, pour arpenter les greens en toute bonne conscience.
Me voilà donc, entourée de deux grands malades désormais, qui font de grands mouvements de bras devant la glace de l'ascenceur pour vérifier leur position en simulant leur back-swing.
Les filles, j'ai peur qu'on ait plus le choix ! Il va falloir s'y mettre sérieusement !!
Affaire à suivre donc...